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lun. 14 déc.

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AMUCS

Belles lettres amucsiennes

Marc Frémont répond toujours présent. Il vous embarque aujourd'hui, dans deux nouvelles très différentes. Un conte et une histoire venimeuse...

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Belles lettres amucsiennes

Heure et lieu

14 déc. 2020, 18:00 – 31 janv. 2021, 22:00

AMUCS

À propos de l'événement

 HERO : LE VERT ET LE ROUGE

Mois de Juillet 1974. Le lourd quadrimoteur transport de troupes vrombissait au-dessus de la jungle épaisse dont était drapé le puzzle des différentes contrées de l’Asie mystérieuse. Bill Of Loading rocker connu pour son style débridé et ses musiciens attendaient l’atterrissage en silence. Ils ne pouvaient rien faire d’autre tellement le vacarme de l’avion était assourdissant. La veille ils avaient embarqué à New York sur une ligne régulière à destination de Bangkok. Puis ils avaient échangé les sièges confortables du Boeing 727 de la Pan Am contre les lattes de fer kaki des bancs du Hercules qui les amenait aux portes du théâtre de l’épouvante. Bill remuait ses pensées éparpillées dans les méandres de sa tête. Un Mois auparavant Doyle son agent artistique l’avait appelé au téléphone à huit heures du matin. Bill avait congédié les deux filles superbes qui avaient partagé son lit pour la nuit.  -Allo, avait-il maugréé fort mécontent de cette intrusion verbale.  -Allo Bill c’est important, ta dernière chanson est en chute libre dans les charts, il faut trouver un moyen de redorer ton image et j’ai une proposition à te faire.  - Oui quoi? -Une tournée.  -Tu as dû réfléchir un long moment pour trouver une idée pareille, ricana-t-il. -Oui une tournée mais pas n’importe où. -Sur Saturne?  -Au Viêt-Nam. Le nom maudit résonna à ses oreilles comme l’explosion d’une grenade. Doyle insista.  -Ce serait du meilleur effet, ça ferait voir que tu soutiens nos troupes et que tu n’as pas peur d’aller la où ça chauffe.  -Ouais, répondit Bill peu enthousiaste, à part que les hippies non-violents vont se détourner de moi et ne plus acheter mes disques.  -Mais non rétorqua Doyle ébranlé par l’argument tu n’y vas pas pour casser du Viet, tu y vas pour apporter du réconfort à nos boys.  -Si tu le dis.  -Et puis regarde la catastrophe de ton dernier single. En effet, enregistré à la hâte le titre -Rock me sweetie- avait grimpé difficilement à la vingtième place de l’incontournable Top of the Pop, y avait stagné une semaine puis avait inexorablement dégringolé vers le bas du tableau. Doyle savait qu’en lui rappelant cette contre-performance cuisante il lui assenait une feinte de coupe-jarret qui blessait son amour-propre.

Les jours qui suivirent l’agent précipita le mouvement. Moyennant un bon cachet il avait recruté des musiciens d’un niveau honnête, pas du haut de gamme, mais fort acceptables. Pourtant la sélection avait été difficile: Des candidats pressentis avaient décliné la proposition en raison de la destination ou bien de la faiblesse du budget. Quelques-uns, bien côtés avaient même affiché un tarif inabordable, hors de portée de l’organisateur. Egalement certains autres craignaient de se voir qualifiés de militaristes et de se faire rejeter par le milieu du show-biz.  L’avion aborda durement une piste rustique bordée d’une multitude de baraquements. -Voilà la Base de Hen Peng, dit le pilote, elle se situe à quatorze miles de votre destination.

Les gros vérins abaissèrent la rampe en-dessous de la carlingue et les rockers New-Yorkais foulèrent le sol de ce pays à l’exotisme envahissant, tantôt verdoyant, tantôt rougeoyant. Une pancarte confectionnée avec des couvercles de caisses à munitions faisait office de panneau indicateur:  Hen Peng US military zone. Une main facétieuse avait rajouté:  Amazing food, cool drinks and sexy girls avalaible here. Une Jeep et un camion arrivèrent. -Capitaine Hisman, dit un des hommes en sautant du premier véhicule.  Bill esquissa un geste pour lui serrer la main mais son vis-à-vis lui fit sèchement le salut militaire règlementaire.  -Les relations diplomatiques s’engagent bien, se dit-il. Visiblement les Levis à pat-d’ef parsemés de fleurs bariolées et les tignasses des artistes ne lui revenaient pas et étaient incompatibles avec la rigueur de l’armée.  -Je dois vérifier vos papiers, sécurité militaire. Il feuilleta les cinq passeports:  DenisTeam: Musician, drums, Bill Of Loading: Musician, vocals,  Tony Nexpensive: Musician, bass guitar,  Ed Heatingsistaim: Musician, lead guitar, Pete Shed: Musician, rythm guitar.  Ce dernier tourna brusquement la tête vers les soldats qui embarquaient sans ménagements les flight cases dans le GMC.  -Hey doucement, un ampli Marshall à lampes ça se manie délicatement. Lorsque les bagages furent chargés le camion démarra, grondant comme un chien de garde.

-C’est vrai que ça grouille de serpents dans la région? Demanda Ed brusquement inquiet avant de monter à l’arrière du poids-lourd.  Le soldat à qui il s’adressait ne lui répondit pas immédiatement mais il retroussa sa manche et lui montra son biceps lézardé d’une méchante cicatrice:  -Vipère de Fea, trois semaines d’infirmerie, ils ont dû m’ouvrir le bras sur vingt centimètres pour bloquer la propagation du venin.  Il tapota sa tempe de l’index. -Sinon ça monte au poste de commandement et ça pète les fonctions essentielles de l’organisme, un neurotoxique qu’ils appellent ça. -Euh, tu as eu du bol. Bafouilla Ed désagréablement impressionné. -Si on peut dire, ils ont réussi à me retaper pour me renvoyer au combat.  Après une heure de roller-coaster sur les ornières d’une piste boueuse, détrempée par la saison des pluies ils rejoignirent le campement du vingt-huitième Marines, un avant-poste situé au plus près de l’ennemi. Tout en ce lieu sentait la brutalité, l’angoisse l’écœurement et la crasse. Un soldat portant son M 16 sur l’épaule comme une canne à pêche regarda désabusé les arrivants. Mais lorsqu’il reconnut Bill il changea d’expression.  Un bonheur d’une intensité disproportionnée éclaira son visage. La nouvelle se répandit comme du Napalm sur les Viêt-Congs. Les cinq rockers s’installèrent sur une large estrade habillée de toile vert-camoo qui servait de scène.  -Les amplis à fond, dit Bill il faut que même les bridés nous entendent.  Les hommes du bataillon se massèrent devant eux. Bloquées à leurs postes de garde, les sentinelles avaient du strabisme divergeant: Un œil vers la jungle, un œil sur le groupe qui allait démarrer sa prestation.  -Je te donne la note Bill? Questionna Pete.  -Oui. Il sortit un -la- discret du manche de sa Fender. Denis frappa à quatre reprises ses baguettes l’une contre l’autre et Bad Girls, le premier morceau du répertoire fêla de ses décibels affûtés le silence bouddhique du ciel d’Asie. C’était un hit musclé qui avait à son époque de gloire pulvérisé sur le poteau toutes les autres chansons du moment. Bill n’avait surtout pas pris de risque dans la programmation d’ouverture, il fallait démarrer fort et c’était réussi. Les Marines tapaient dans leurs mains en rythme retrouvant un instant l’insouciance arrachée à leur adolescence. Ed attaqua un solo vigoureux que Jimmy Hendrix lui-même n’aurait pas renié pendant que Bill courait de long en large sur la scène, se penchant de temps à autre pour effleurer les doigts qui s’allongeaient vers lui. Il avait troqué ses vêtements bariolés contre un treillis militaire pour se rapprocher symboliquement de son public et apparemment ses fans appréciaient son geste. D’ailleurs sa venue à leur rencontre dans la zone de combats était déjà une preuve de reconnaissance envers eux alors que d’autres délaissaient la question avec une indifférence égoïste. Bill fit un signe et Denis démarra une série de roulements puissants sur les fûts de sa batterie, ponctués de scintillements de cymbales. Le tempo soutenu traversait le campement de part en part et captait l’assistance comme un aimant. Denis sourit:

Au-dessus de l’adrénaline de la scène il se sentait utile. Il apportait un peu de fun à ces brave gars. Pete lui fit un clin d’œil et appuya sur son footswitch pour enclencher la distorsion.

Un riff supra-sonique surgit des micros de sa Strat. Bill reprit le refrain accompagné de l’ensemble de tous les soldats. C’était du délire. Un moment surréaliste à la hauteur des grands festivals qui éclosait dans un morceau de jungle hostile oublié de la civilisation. Là où les grandes idées et les paroles dites sages avaient échoué la musique aux inflexions sauvages galvanisait pacifiquement les troupes. Soudain une explosion ébranla ce moment d’emballement et de surexcitation paradoxalement teinté de quiétude dans la lourde et moite chaleur tropicale. Les Viêts-Congs sûrement peu amateurs de mélodies occidentales n’avaient pas hésité à déchirer la plénitude ce moment de répit.

Une fusée de mortier avait dévasté les derniers rangs de l’assistance. Les cadavres déchiquetés se mélangeaient à une bouillie écarlate qui surnageait dans des ruisseaux de sang. Les treillis verts des victimes baignaient dans ce terrible flot et s’imprégnaient de rouge. Les fans des rockers redevinrent instantanément des guerriers endurcis. Ils empoignèrent leurs M 16 et arrosèrent la jungle. Des grenades offensives appuyèrent la violente riposte, déclenchant d’affreux hurlements de par les griffures et les mutilations qu’elles infligeaient aux ennemis invisibles. -Vite, dit un sergent aux musiciens, on vous évacue, allez à l’hélico.  Tony emportait le manche de sa Precision Bass, vestige blessé de son instrument haché par un éclat de métal. Un Bell UH-1 Iroquois aux pales en mouvement les attendait. Ils y grimpèrent comme les animaux apeurés dans l’Arche de Noé.  -Pas toi soldat, dit le mitrailleur à Bill. Prends un flingue et va te battre avec les autres.

-Mais, dit-il, interloqué. L’homme pointa le canon ventilé de son arme sur lui. -Je peux t’expliquer différemment si tu ne comprends pas.

Les autres membres du groupe tentèrent de parler à travers le bruit étourdissant du moteur mais le pilote augmenta la puissance de la turbine et le frelon vert s’éleva en bourdonnant. Désemparé Bill les regarda s’éloigner avec la désagréable sensation d’être abandonné dans un pot de mélasse. Il se dit que sûrement chaque soldat envoyé ici avait dû éprouver le même sentiment en arrivant dans ce pays vert et rouge. Vert pour la végétation luxuriante de la jungle, rouge pour le sang qui y coulait sans s’interrompre. -Formation en colonnes par trois. Hurla un lieutenant. -Allez viens dit un jeune soldat à Bill en lui tapant sur l’épaule.  Il le suivit dans le labyrinthe végétal. -Le gagnant est celui qui revient sur ses deux jambes. Dit son nouveau compagnon.  -Ferme-la Stan, on va se faire repérer dit un sergent. Une salve les frôla et le gradé transpercé de sept impacts d’une rafale rasante s’affala dans les feuilles géantes d’alocasia.  Les Marines avancèrent lentement car chaque enjambée pouvait les amener vers un coup imparable surgissant de nulle part. A force d’arpenter la région ils savaient que les Viêt-Congs aménageaient des pièges dans la jungle avec des tiges de bambou acérées.

-SNAFU, murmura un soldat en pointant nerveusement le canon de son arme de gauche à droite, prêt à tirer. Un bruissement agita les feuillages. Ils se jetèrent sur le sur le sol, anxieux et trempés de sueur par la chaleur et les pulsions de panique qu’ils tentaient difficilement de tenir en laisse.

Stan regarda Bill et lui fit signe d’avancer.  Il rampa et soudain il sentit quelque chose de mou sous sa main gauche.  -Putain de merde. Il venait de poser ses doigts sur un serpent. -Sûrement une vipère de Fea, se dit-il, il n’y a que moi pour avoir le privilège des pires ennuis grand format.  Il la serra fortement pour l’empêcher de bouger. Il tenta de se retourner vers ses compagnons mais à ce moment-là les taillis s’agitèrent devant lui et il se retrouva nez-à-nez avec un Viêt-Cong qui essayait de les surprendre. Les deux hommes se regardèrent. Bill tenta de lire une quelconque expression dans ses yeux bridés qui fendaient son visage de deux traits insondables: Peur, haine? Mais en vain. Bill crispa sa main sur le fût de son arme et essaya de la faire glisser vers l’homme mais ses doigts étaient loin de la détente. Le face-à-face éprouvant vrillait les nerfs de Bill jusqu’ à les effilocher. Un sifflement mélodieux traversa les feuilles. Bel oiseau exotique ou appeau asiatique? L’homme détourna les yeux. Un signal de ses congénères? Bill profita de sa fugace inattention pour ramener son bras armé du reptile vers lui et posa brusquement l’animal sur son visage. Le jeune Nord-Vietnamien se leva d’un bond en hurlant de terreur. La vipère s’enroula autour de son cou comme une écharpe puis planta ses crochets dans sa carotide à la manière d’un vampire. Quatre Viêt-Congs sortirent de leurs cachettes pour le secourir mais un déluge de balles les troua de part en part. Le serpent indemne abandonna sa proie et rampa sur le sol pour s’éloigner de la folie des hommes. Stan se releva et serra Bill dans ses bras.  -Tu nous as sauvés, dit-il en essuyant des larmes de joie qui se mêlaient à la sueur dégoulinant de son visage, je suis heureux de te connaitre mon pote.  -Bravo soldat rappelez-moi votre nom, dit le capitaine Bucks. -Bill Of Loading répondit-il. -Et moi je m’appelle Sitting Bull s’esclaffa le gradé incrédule.  -Mais si c’est lui, insista Stan. -Alors vous êtes réellement Bill Of Loading, le gringalet qui se dandine sur scène? Il sourit sans répondre.  -Allez, on arrête la promenade à la campagne, on rentre au camp. Un hélico se posa. Bill regarda ses compagnons d’armes. Il avait presque honte de les abandonner au loin dans un endroit qu’ils n’avaient pas choisi. A New-York il s’enferma dans son appartement. Le téléphone n’arrêtait pas de sonner. Il décrocha le combiné pour le faire taire et pour pouvoir travailler sans être dérangé. Il composa plusieurs chansons: Wandering through the hell with my friend Stan, Good snake god, aux paroles hermétiques dont les mauvaises langues diraient plus tard qu’elles avaient été rédigées sous l’influence de la drogue, Vietnamese garden et Jungle is like Central Park.

On sonna à sa porte et Doyle entra:  -Qu’est-ce que tu fous? Les fans te réclament, les médias se battent pour avoir des interviews et toi tu te planques.  -Je viens de faire un album c’est mieux que de parader non?  -Oui en effet. -Le titre c’est Green and Red. -Ah oui? Et pour quelle raison cette appellation en technicolor? On va essayer de deviner: Des fruits mûrs et des fruits pas mûrs? -Non, tu ne peux pas comprendre.  -Bon d’accord, on va dire qu’il s’agit d’une nouvelle originalité artistique mais pour me faire plaisir tu devrais dire oui à l’invitation de Joe Gingapparel qui est un animateur connu de LTV. Il faisait le show Talk in the kitchen, ça te dit quelque chose?  -Non, connais pas mais je ne suis pas doué dans le domaine de la bouffe. -Il a un nouveau divertissement: Tell me what you did. Son principe est de poser des questions embarrassantes pour mettre en difficulté les gens qu’il reçoit. -Eh bien allons voir à quoi il ressemble ce bon monsieur, répliqua Bill agacé.  La voiture se gara le long du trottoir et Bill monta les escaliers qui conduisaient aux studios de LTV.

-L pour LOL Television avait rappelé son agent.  -Alors dit Joe Gingapparel vous revenez du Viêt-Nam où vous avez fait un tour de chant qui vous a valu le surnom, de planqué héroïque.  Le qualificatif ambigu lui déplut fortement et s’imprima comme une brûlure dans sa fierté. L’animateur peu charitable avait démarré sans ambages son jeu subtilement cruel en maniant des propos et des affirmations à la limite de l’insulte. Il s acharna d’avantage pour répondre aux attentes de son public qui se délectait de ses pièges lexicaux.

-Vous êtes celui qui a chantonné sur les champs de bataille pour nos soldats. Bill eut un sourire forcé pour dissimuler l’énervement qui bouillonnait en lui.  -Chantonner n’est pas le mot qui convient lorsqu’il s’agit de rock vous savez. -Oui en effet mais je ne connais pas trop, ce n’est pas le genre de musique que je préfère. Content de sa perfidie, il ajouta:  -Si mes informations sont exactes vous êtes en baisse d’audience sévère auprès de vos admirateurs et surtout de vos admiratrices, pour preuve le niveau des ventes très bas de vos disques, vous essayez de remonter la pente?  Bill le regarda comme il avait regardé le Viêt-Cong dans la jungle.  -Si j’avais encore le flingue à la main tu en prendrais une giclée pensa-t-il mais il se contenta de répondre:  -Bien sûr, je fais tout ce qu’il faut et d’ailleurs je vais sortir un nouvel album.  -Ah dit Joe Gingapparel content d’avoir fait avouer son invité sur une de ses faiblesses, alors cette interview arrive bien, et même à point nommé pour profiter à votre promotion.

La lumière -laugh- s’alluma et des rires sarcastiques jaillirent de l’assistance. L’'animateur enchaina, avide de le ridiculiser à nouveau:  -Mais parlez-nous de votre, euh… Séjour au Viêt-Nam.  -Ah, eh bien c’était extraordinaire. -Pourtant ce n’était pas l’affluence des grands stades où vous vous êtes déjà produit. Vous vous êtes contenté de quelques centaines de spectateurs, alors est-ce à dire que maintenant vous avez peur de ne pas arriver à remplir des salles immenses?  -Vous ne pouvez pas comprendre répondit-il, c’est tellement éloigné de votre univers de paillettes et de décors factices, pleins de dorures de pacotille.  -Pourquoi ce n’est pas le vôtre aussi? Repartit Joe cinglant avec un sourire aussi faux que des billets de Monopoly périmés.  -Pas quand on est dans la jungle à jouer à cache-cache avec des gars qui ont la ferme intention de vous découper en rondelles.  Il se leva et sortit du plateau laissant Joe Gingapparel médusé. Dans la salle quelqu’un applaudit.

-Hey fiston, dommage je ne peux pas me lever.  Bill se retourna et vint à la rencontre du vétéran qui l’attendait dans son fauteuil roulant.

Quelques détails pour celles et ceux qui ont envie de précision:

Lockheed K-10 Hercules: Avion de transport tactique de troupes et de matériel des Marines de l’USAF.

Hélicoptère Bell UH-1 Iroquois: Hélicoptère de transport de troupes utilisé au Viêt-Nam par l’armée américaine.

M 16: Fusil d’assaut utilisé par les troupes américaines lors de la guerre du Viêt-Nam.

SNAFU: Situation normal, all fucked: Juron désabusé des troupes américaines déjà en usage lors de la deuxième guerre mondiale.

Vipère de Fea: Fea viper: Serpent faisant partie de la faune du Viêt-Nam.

Jungle vietnamienne: Vietnamese jungle:

Stratocaster ou Strat: Guitare mythique.

Precision Bass: Guitare basse, également largement connue.  Il s’agit d’instruments renommés du fabricant Fender encore actuellement en vente.

Marc FREMONT

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